P r o l o g u e.
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Tout commença une sombre nuit d’été, dans le clan de la rivièe. Une chaleur douce bercée le clan, et très peu de félins étaient encore levés. En vérité, il n’y en avait plus que deux. Un faible rayon de lune solitaire traversait le clan, n’éclairant qu’une infime partie. Côte à côte au milieu de cette faible lumière, les deux félins se parlaient. Cette atmosphère romantique leur faisait germer de nouvelles idées dans le creux de leurs têtes. C’est ainsi qu’ils décidèrent de faire des chatons, pour enfin pouvoir montrer à quel point ils tenaient l’un à l’autre, au reste du clan.

C h a p t e r 1.
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C’était un soir d’hiver. J’étais toujours entouré d’une paroi moelleuse. Je sentais mon frère bougeait à mes côtés. L’air était chaud dans ce cocon dans lequel j’étais blottie. Je ne connaissais que le noir et l’humidité d’un liquide visqueux. Que j’ai les yeux ouverts ou clos, peu importer. Je restais toujours dans ce noir inquiétant. Des fois je criais - ou plutôt, je poussais de faibles gémissements -, espérant que quelqu’un viendrait nous sortir de là; pour que nous puissions enfin sortir de là moi et mon frère. Quitter ce monde de ténèbre pour rejoindre la lumière. L’attente était dure, très dure. De temps en temps, je sentais que l’on bougeait, que l’on nous transportait. Dans ces moments là, il arrivait que l’on se cogne quelque part, moi et mon frère. Des fois, ça faisait mal, et nous voulions crier. Crier pour que la douleur s’éloigne et que l’on nous libère de cet enfer. Sauf que nous n’y parvenions pas, comme ci quelqu’un avait appuyer sur la touche ‘sourdine’ pour ne plus nous entendre. Alors nous continuions d’attendre, attendre le jour où l’on nous libérait enfin.
Et un jour, j’entendis des voix. Des voix très proches, comme ci des gens se tenaient juste à côté de nous. C’était comme ci la sortie était en vu, alors que nous n’avions pas bouger d’un pouce. Un nœud s’était formé dans mon ventre lorsque l’idée, que la torpeur et les ténèbres, seraient bientôt loin de nous. Donnant un coup de patte dans le ventre de mon frère, je le réveilla. A son attitude, je compris qu’il pensait la même chose que moi. Lui aussi mourrait d’envie de sortir, de pouvoir enfin goûter aux joies de la lumière. Et il sentait tout comme moi que ce jour là était proche, très proche. Un cri retentissa au dehors de notre cocon, et nous nous mîmes à trembler. Nous n’étions plus vraiment sûrs de vouloir sortir pour affronter un monde que nous ne connaissions pas. Un monde peuplé de créatures étranges.

C h a p t e r 2.
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En peu de temps, nous aperçûmes la sortie s’élargirent. Un faible rayon de lumière pénétra dans notre petit cocon, et les cris s’intensifièrent à l’extérieur. Pour la première fois, moi et mon frère pûmes nous regarder. La peur se lisait dans nos yeux. Il était clair à présent que la peur nous envahissant et que nous nous posions la même questions. Sortir ou rester ? Maintenant que notre souhait était accompli, et que nous pouvions enfin sortir, maintenant que nous avions vraiment le choix; nous n’étions plus aussi sûr de la chose à faire. Notre cocon si petit et pourtant si douillé nous parut alors le plus bel endroit du monde. Nous savions que si nous sortions, nous ne pourrions plus jamais rentrer dans ce lieux qui puait la sécurité. C’était le seul endroit où nous étions sûrs d’être en sécurité. Qui savait ce qui nous attendrait lorsque nous passerions de l’autre côté, du côté de la lumière ?
Mais nous devions mettre trop de temps à réfléchir, puisque bientôt une chose velue pénétra notre cachette pour nous attirer dehors, je me blottissa contre la paroi, tendis que mon frère fut attraper par la patte. Il poussa un faible gémissement. Lutter contre cette force qui essayait de l’arracher de notre nid douiller, lui prenait toutes ses forces. Plantant mes crocs dans son pelage - collant à cause du liquide qui tapissait notre cocon -, j’essaya de l’aider à rester avec moi. Mais moi aussi j’étais faible, et mon frère me fut arracher quand même. Prenant mon courage à demain, je décida de sortir par moi-même pour le défendre du monstre qui me l’avait arracher. Bondissant à l’extérieur, je fus moi-même attaquer. Mais pas parce que je pensais. La lumière m’aveuglait. J’avais trop était habituée aux ténèbres pour pouvoir me défendre contre cette drôle d’arme qu’était le soleil. Fermant mes yeux, j’essaya de lutter contre ce nouveau mal qui me rongeait. Maintenant que ça n’était plus le soleil qui m’attaquait - puisque j’avais les yeux clos -, c’était mon ventre qui me faisait mal. Faim. Oui, j’avais faim. Essayant de retrouver mon frère, je réussissa à attraper sa fourrure, et à venir me blottir contre lui. C’est alors avec surprise que je découvris qu’il était lui-même blottit contre quelqu’un. Des petites pointes sortaient du ventre de cette personne, elles me faisaient mal. J’en attrapa donc une avec mes dents pour me défendre, et un doux liquide se déversa alors dans ma bouche, puis dans ma gorge. Je continua donc de téter ce pique qui me déversait cette chose qui soignait mes maux de ventre.

C h a p t e r 3.
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Ce monde qui paraissait si hostile ne l‘était pas du tout, en fait. Depuis que nous avions quitté notre cocon, mon frère et moi, les gens s’étaient occupés de nous comme ci nous étions des leurs. Avec le temps, nous avions put enfin ouvrir les yeux sans que la lumière nous brûle. Notre ressemblance avec les monstres qui nous avaient arraché à notre nid douillé était flagrante. Nous étions donc nous aussi des félins. Et nous nous étions vite acclimatés à notre nouveau monde. Nous habitions maintenant un espace beaucoup plus grand que nous devions appeler « pouponnière », et qui, lui, n’était pas tapisser de ce liquide visqueux qui s’appelait en fait du « sang » - c’était celle qui m’avait nourrit mon premier jour sur Terre qui m’avait appris tous ces jolis mots. Maintenant, nous formions une « famille »; mon « père », ma « mère », mon frère et moi. J’avais du mal à m’habituer au fait que ma famille ne s’arrêtait pas à mon frère et moi. Après tout, mon père et ma mère n’avait pas dut vivre avec nous la terrible épreuve d’être enfermés pendant des lunes entières dans un lieux sans lumière. Mon frère et moi avions froid. Il paraissait que nous étions nés dans la période la plus froide de toute, la saison des neiges. Nous avions donc ordre de nous amuser avec les autres chatons de notre âge, pour ne pas geler sur place.

FLASH - BACK

«  Eh ! Petite Crocodile. Regarde moi un peu ça.  » Suivant mon frère au dehors de la pouponnière, je regarda au dessus de son épaule ce qu’il voulait me montrer. Le camp était tapisser d’un fin duvet blanc qui reflétait la lumière. Ça faisait mal aux yeux. Je mis ma patte devant mes prunelles vertes, pour me cacher de ce surplus de lumière. Je regarda mon frère avec un regard empli de questions. Cette chose blanche m’était inconnu et j’en avais peur. «  Qu‘est-ce que c‘est ?  » Il me répondit du tac au tac. «  Aucune idée. Attends. Maman ! C‘est quoi ça ?!  » avait-il crier en direction de la pouponnière. Notre mère était alors apparut dans la brèche qui marquer l‘entrée de notre nouveau nid. Son pelage blanc scintillait presque autant que le duvet blanc, et j‘avais du mal à la regarder. Je retira quand même ma patte de devant mes yeux, histoire d‘être polie avec ma famille. «  C‘est de la neige.  » nous répondit-elle, un sourire aux lèvres. Pour moi, elle était la plus grand des savantes. Qui pouvait bien savoir ce qui se cachait encore derrière son sourire mystérieux ? «  je te conseille pas d’y aller Patte Blanche, on te verrait plus !  » lui avais-je dit en ricanant. «  On a qu’à faire un cache-cache !  » m’avait-il lancé en se précipitant dans la neige. «  Ah mais non ! Tu vas toujours gagner !  » avais-je lancer en me précipitant à sa suite. Notre mère resta en arrière, nous couvrant de son regard enjôleur.

C h a p t e r 4.
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Bien vite, mon frère et moi nous fîmes une belle petite bande avec d’autres chatons de la pouponnière. J’étais la seule femelle mais ce n’était pas pour autant que je me sentais seule. Non, j’étais dans mon élément, entourée de ses joyeux mâles hyper actifs. Nous passions notre temps à jouer ensemble. Des fois, il y avait des petits coup de gueules de la part de l’un de nos amis, mais cela ne durait jamais bien longtemps. Notre amitié était bien trop forte pour qu’une simple dispute nous sépare. Ce n’était pas plus mal, de savoir que l’on pouvait être soudés à un tel point. En tout cas, moi, ça me rendait hyper contente à l’époque. La chance d’avoir une bande comme la notre était très rare. Et même si j’étais triste que les nouveaux nés de notre clan ne puisse pas rejoindre la bande, mes amis veillaient à me rappeler qu’une seule personne de plus ferait tout chavirer, éliminant l’équilibre que nous avions réussi à instaurer. Nous restions donc ensemble. Se roulant dans la neige, s’amusant à essayer de grimper sur les arbres, courant partout dans le clan ou encore essayant de se battre comme de vrais guerriers. Notre petit monde tournait bien rond, et nous en étions fier.

C h a p t e r 5.
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Les semaines se succédèrent bien vite, et le moment de notre baptême arriva bien vite. Après avoir supplier le meneur du clan de la rivière pendant trois semaines pour qu’il les baptise tous ensemble, il avait fini par céder. Ils se tenaient donc à cinq devant le promontoire, à attendre qu’on leur attribue un par un leur mentor. Chacun se battant pour montrer aux autres que c’était son mentor à lui qui serait mieux que les autres. La foule des félins était plutôt divisée dans les avis sur notre bande d’imbéciles heureux. Certains trouvaient ça attendrissant, tandis que d’autres trouvaient que nous étions des chatons mal élevés. Mais nous nous en foutions comme de notre grand-mère; la seule chose qui nous importait était de devenir apprentis. Ce fut donc avec une joie non dissimulée que nous eûmes nos mentors. Et moi, j’étais heureuse, car j’étais la seule à avoir un mâle pour mentor. C’était moi qui avait eut le meilleure !

C h a p t e r 6.
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Le temps passa, et mon amitié pour l’un des gars de la bande finissa par se transformer en amour. J’avais tout le temps besoin d’être à ses côtés si je ne voulais pas m’inquiéter inutilement pour lui. Sauf que ça eut l’effet de diviser la bande, et mon frère se mit à me détester. Lui que j’aimais tant, il ne pouvait pas me faire ça. Mais si. J’ai été éjecter de la bande, mais ce n’est pas pour autant que je n’aimais plus Nuage de Crabe. D’ailleurs, il m’avait défendu quand mon frère m’avait dit que je n’avais plus ma place dans la bande, et ça m’avait réchauffer le cœur. Mais voilà, même si je prenais le fait que l’on me jette dehors plutôt pas trop mal, un jour, tout dégénéra.

F L A S H - B A C K

Une jeune féline au pelage roux se déplaçait avec des graines de pavots entre les crocs. Elle emmenait sa ‘cargaison’ jusqu’à la tanière du guérisseur. Elle s’annonça, et pénétra lentement dans la tanière, prenant garde aux endroits où elle mettait ses pattes. Le guérisseur lui indiqua du bout de la queue où elle devait déposer ce qu’elle transportait. L’apprentie déposa les graines de pavots à l’endroit qu’on lui avait désigné, s’inclina devant le guérisseur ; et sortit de la tanière en écartant le rideau de lichen qui en marquait la sortie (l’entrée) du bout de la queue. Une fois à l’extérieur, elle contempla la lune et les étoiles pendant quelques instants. Après quoi, elle se dirigea au petit trot vers sa tanière - celle des apprentis -, et pénétra à l’intérieur dans l’espoir de se reposer un peu, après une dure journée de labeur.
Nuage du Crocodile se réveilla très tard par rapport aux jours précédents. Le soleil était déjà haut dans le ciel, et la tanière déjà vide depuis un moment, lorsqu’elle se décida enfin à sortir. Mais, une fois à l’extérieur, on ne lui laissa aucun répit. Elle eut juste le temps de manger une grive posée au sommet du tas de gibier avant que le guérisseur vienne la chercher pour qu’elle aille enlever les tics des anciens. L’apprentie se rendit donc dans la tanière du guérisseur, afin d’aller y chercher de la bile de souris. Puis, elle traversa le camp en direction de la tanière des anciens. Elle n’en pouvait plus de faire les corvées que son mentor et le guérisseur lui donnaient, mais elle savait que plus vite elle ferait les tâches qu’on lui discernées, plus vite elle en serait débarrasser. Nuage du Crocodile commença donc son travail.
Lorsqu’elle n’eut plus assez de bile de souris, la jeune apprentie sortit de la tanière des anciens pour aller en rechercher auprès du guérisseur. Mais en sortant, elle entendit le rire de Nuage de Crabe - qu’elle prit pour un cri -, elle regarda donc dans la direction de ce soi-disant ‘cri’, et ce fut avec horreur qu’elle vit un apprenti plaquait son cher et tendre, au sol. Nuage du Crocodile ne perdit pas une seule seconde, et se jeta dans la direction des deux ‘combattants’. Avec la vitesse qu’elle avait pris, elle n’eut aucun mal a plaqué l’apprenti - qui attaquait son être aimer - au sol. Elle lui planta ses crocs dans le cou, essayant de le tuer pour ce qu’il avait soi-disant fait de ‘mal’ à Nuage de Crabe.
Mais voilà, c’était avant de se rendre compte de sa bêtise. Nuage de Crabe n’était en fait pas du tout en danger, et il ne faisait que jouer…

C h a p t e r 7.
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J’étais horrifiée par ce que j’avais fait. On m’avait déjà dit que l’amour donné des ailes, mais de là à imaginer que je m’attaquerait à quelqu’un sans défense à cause de l’amour. Non, c’était impensable. Je me détestait, ne voulait plus me voir. Le seul problème était que j’étais enfermée dans mon corps, et ne pouvait donc pas me séparer de moi-même. Je pleura pendant plusieurs jours, avant de prendre une décision très importante. J’allais fuir ce monde de félins si joyeux. Après tout, à quoi bon laisser le clan en danger ? Je me devait de protéger les miens, et ce, en me faisant oublier.

E p i l o g u e.
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Je m’échappa donc de la rivière, et commença à errer dans la forêt de Cerfblanc. Mon apprentissage venait tout juste de commencer, et je n’y connaissais donc presque rien à la chasse. De temps en temps, je réussissais à attraper quelques souris ou mulots, mais seulement quand ils étaient déjà blesser. Je ne mangeais donc presque pas, ce qui était une expérience horrible. Si seulement j’avais attendue d’être guerrière avant de m’enfuir comme une idiote ! Mais voilà, le mal était fait. Je ne pouvais pas retourner là-bas. Déjà car je ne saurais pas retrouver mon chemin car mon odeur avait été effacée par plusieurs jours de pluie, mais aussi car je savais qu’on ne voudrait plus de moi au clan du tonnerre. Je finis donc par perdre connaissance.
Je me réveilla, deux jours plus tard, dans le clan du tonnerre…

Ouais ouais, je sais que j'ai la classe Tout d'abord je remercie mes fans, puis... Aie ! Mais non... arrêtes ! Me tapes pas je t'ai rien fait !
Histoire postée, pour tout ceux qui ont un jour eut envie de connaître l'histoire entière de notre rouquine ;P

Non tu te trompes pas, c'était juste un recyclage de fiche en bonne et dût forme ;P
Schizm

♥ Rebienvenue ma Croco : D

Merci

Eh ouais, j'ai la classe
Maitenant je vais pouvoir révéler la nature sadique du Bisounours, et ils vont tous crever